Pour fêter les 100 ans de la découverte de la supraconductivité par Kamerlingh Onnes, les élèves designers de l’école de design ENSCI et le CNRS ont planché sur ce phénomène en se libérant des contraintes actuelles de fonctionnement à très basse température de cette technologie : si la lévitation magnétique fonctionnait à température ambiante…
Petit rappel de ce qu’est la supraconductivité…
Refroidis à très basse température, jusqu’à -269°C, certains matériaux deviennent supraconducteurs. Ils conduisent du courant électrique parfaitement sans pertes et permettent de repousser un champ magnétique de manière très stable. Ainsi, un aimant semble léviter au dessus du supraconducteur. Ce phénomène pourrait conduire à de nombreuses innovations technologiques si il ne nécessitait pas une température très basse pour fonctionner.
Le projet No Contact
Parmi les projets des élèves designers, voici celui de Marion Gros. Baptisé No Contact, ce projet présente une collection d’accessoires sportifs utilisant la supraconductivité à température ambiante. Ainsi, dans le futur, on pourrait disposer des No-Contact Running, une paire de semelles lévitantes avec chaussettes supraconductrices, des No-Contact Knee, une paire de genouillères en suspension dans l’air, ou encore du No-Contact Rando, un sac à dos sans contact avec le corps.
Tous ces accessoires offrent une meilleure aération du corps, une plus grande souplesse d’utilisation et une absence de frottements évitant toute irritation de la peau.
Vidéo du concept No Contact
Pour en savoir plus et découvrir les différents projets : Supradesign
WAOUH ! Ce serait une grande avancée ! C’est extrêmement génial comme idée ! Le point négatif reste quand le prix, combien cela peut-il coûter, car même si une superbe idée, l’innovation doit être coûteuse ?