Après les prévisions météo, la news vient de « The New York Times » et non, il ne s’agit pas de science fiction… La Police de Santa Cruz en Californie est en train de tester, avec succès, un logiciel qui l’aide à déployer à temps ses agents sur des lieux où des crimes sont fortement susceptibles de se produire dans le futur.

Lancé en juillet, ce logiciel expérimental de prédiction des crimes contre les cambriolages et les vols de voitures à déjà fait ses preuves en prédisant plusieurs délits et en conduisant à cinq arrestations. Les malfaiteurs n’ont même pas eu le temps de commettre l’objet du délit pour lequel ils ont été arrêté…

Dans une époque de réduction des coûts et d’effectif, une nouvelle méthode économique et efficace pour lutter contre la criminalité pourrait bien voir le jour.

Le logiciel d’analyse prédictive des crimes a été élaboré par un groupe de chercheurs en mathématiques, George Mohler et Martin Short, un anthropologue, Jeff Brantingham et un criminologue, George Tita. Le système se base sur les données statistiques quotidiennement mises à jour collectées depuis des années par la Police.

Sur le modèle des systèmes de prédiction des répliques de tremblements de terre, le logiciel génère des scénarios présentant les zones et les fenêtre de temps à risque. Pour Santa Cruz, 8 années de données ont été injectées dans le logiciel de prédiction et la ville a été découpé en zones de 22 500 m². Les agents de Police reçoivent alors une liste des 10 «points chauds» les plus probables de la journée.  Avant l’arrivée de ce nouveau logiciel, ils faisaient confiance à leur intuition et leur expérience pour anticiper les zones sensibles.

Si les tests sont positifs après 6 mois, la Police espère étendre les capacités de la technologie afin d’inclure les crimes violents tels que les  fusillades entre gangs rivaux.