Des scientifiques développent actuellement un muscle artificiel qui pourrait être utilisé pour propulser des nano-robots à l’intérieur du corps humain.
Les recherches technologiques dans le monde de la médecine ont conduit au développement de nanobots, des robots microscopiques qui réaliseraient des tâches si minutieuses qu’aucun des meilleurs chirurgiens de la planète ou des traitements médicaux existants ne seraient en mesure de faire. Une fois injectés dans le sang, les nanobots auraient pour principale fonction la détection et la destruction des cellules cancéreuse, la collecte d’informations, l’élimination du cholestérol ou d’autres parasites ou encore l’administration de médicaments.
Le principal obstacle à leur développement ces dernières années à été la question sur leur moyen de se propulser dans la circulation sanguine.
Une équipe internationale de chercheurs de l’Université de Wollongong en Australie, de l’Université du Texas à Dallas, de l’Université de la Colombie-Britannique et de l’Université de Hanyang en Corée, ont développé une nouvelle technologie de muscle artificiel qui pourrait bien servir à la propulsion de ces nanorobots.
Ces muscles artificiels sont constitués de fils flexible de nanotubes de carbone qui, lorsqu’on qu’on les soumet à un courant électrique, se mettent à entrer en rotation jusqu’à 600 tours par minute. Lorsqu’on change ce courant électrique, ils se mettent à tourner en sens inverse. Cette technologie de muscle artificiel est un alternative moins coûteuse à la miniaturisation quasi impossible des moteurs actuels.
Encore une fois, les chercheurs ont utiliser le principe du biomimétisme, c’est à dire ce que la nature sait faire de mieux, pour mettre au point les muscles artificiels de ces nano-robots. Une fois sous tension, les fibres de carbone, enroulées ensemble de manière hélicoïdale pour former une sorte de queue, vont se contracter et se tordre pour créer un mouvement de rotation en spirale tel un fouet, faisant ainsi avancer le nanobots (explications vidéo ci-dessous).
Source ACES