Cela semble fou mais il s’agit bien d’un projet de la NASA. Les scientifiques de l’agence spatiale américaine ont dévoilé le projet HAVOC pour « High Altitude Venus Operational Concept ».

Après Mars c’est au tour de Vénus d’être au centre de l’attention. Vénus est la plus proche voisine de la Terre. Mais avec une température de surface approchant les 500°C, soit bien plus que le point de fusion du plomb, Vénus ne semble pas plus facile à explorer que la planète rouge.

Cependant, pour les chercheurs, l’atmosphère de Vénus pourrait être une destination intéressante pour de futures explorations humaines.

Un sorte de dirigeable, plus léger que l’air, bardé d’instruments et de capteurs, pourrait être l’habitat d’un équipage de deux personnes sur Vénus pendant un mois.

Une telle mission spatiale habitée nécessiterait moins de temps qu’une mission sur Mars et l’environnement, la pression atmosphérique et la gravité de Vénus à 50 km d’altitude, la rendent plus accueillante pour un équipage d’explorateurs. Le dirigeable, gonflé à l’hélium, fonctionnerait à l’énergie solaire.

Par ailleurs, Vénus serait mieux protégées contre le rayonnement solaire que Mars. Une mission dans l’atmosphère de Vénus serait donc attrayante.

Pour parvenir à cet exploit, de nombreux défis techniques restent encore à relever, tels que le voyage de la Terre à Vénus, l’insertion et le gonflage du dirigeable dans l’atmosphère, la protection des panneaux solaires contre l’acide sulfurique présent en masse dans les nuages opaques.

Après 30 jours passés dans l’atmosphère de Vénus, la capsule habitée se détacherait du dirigeable pour se transformer en fusée et ramener l’équipage sur Terre.

Les plans des scientifiques de la NASA vont même plus loin en imaginant de véritables colonies flottantes au dessus des nuages de Vénus. Peut-être un moyen d’étendre la présence de l’humanité dans l’espace ?