Le guépard robotique analyse le parcours devant lui, un peu comme le ferait un coureur humain. Quand il détecte un obstacle en approche, il estime sa distance et sa hauteur. Le robot décide alors du meilleur moment pour sauter et ajuste sa foulée pour exercer une forte poussée vers le haut juste avant l’obstacle.

En fonction de la hauteur de l’obstacle le robot est capable d’ajuster sa force pour atterrir en toute sécurité et poursuivre sa course.

Crédit : MIT

Durant les tests sur un tapis roulant de 4 mètres de long, le robot-guépard a réussi a sauté au-dessus d’un obstacle de 46 cm tout en maintenant une vitesse moyenne de 8 km/h. Sur tapis, il parvient à éviter 70% des obstacles.

Les ingénieurs l’ont ensuite laissé courir librement. Dans ce cas le robot-guépard dispose d’un peu plus de temps pour analyser les obstacles en approche. Lors de ces tests il évite 90% des obstacles.

Une belle prouesse technologique puisque le robot présente un véritable comportement dynamique et autonome. Pour parvenir à cela, les ingénieurs du MIT ont relevé quelques défis tels que la gestion de l’équilibre du robot, l’ajustement de la puissance du saut ou encore la gestion de l’impact à l’atterrissage.

Financée, en partie par la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), l’équipe de chercheurs va maintenant essayer de renouveler cet exploit sur un sol mou comme un terrain herbeux.

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En apparence très loin des robots humanoïdes, Jibo peut tourner sa tête à 360° et montre ses émotions via un écran qui affiche un rond lumineux pouvant prendre différentes formes. Ne pouvant pas se déplacer de manière autonome, il faudra le positionner où bon vous semble, dans le salon, la chambre ou encore dans la cuisine, pour qu’il vous accompagne au quotidien.

Bardé de capteurs, Jibo peut voir, écouter, parler, filmer, enregistrer, comprendre vos paroles, obéir aux ordres et apprendre par lui-même vos habitudes et vos préférences, pour s’intégrer au mieux dans votre vie comme un véritable assistant. Serviable, Jibo pourra être utilisé par toute la famille.

Parmi ses nombreuses compétences, Jibo est capable de reconnaître des visages, prendre des photos quand vous lui demandez, lancer des vidéoconférences, raconter des histoires aux enfants ou vous lire vos messages à haute voix lorsque vous avez les mains prises.

Pour développé Jibo, la chercheuse du MIT Media Lab, le Dr. Cynthia Breazeal, a lancé une campagne de crowdfunding sur Indiegogo. Un jour plus tard, elle a « explosé » son objectif initial de 100 000 dollars en collectant plus de 476 000 dollars ! Les premières livraisons de Jibo sont prévues pour la fin de l’année 2015.

La vidéo ci-dessous montre Jibo en action.

Source JIBO

Via Indiegogo et 20 Minutes

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FingerReader se présente sous la forme d’une bague à porter sur l’index. L’utilisateur pointe naturellement du bout du doigt la ligne de texte à lire et la bague analyse le texte en temps réel grâce à une caméra embarquée et le restitue instantanément sous forme audio grâce à une voix de synthèse. Une vibration indique à l’utilisateur les passages à la ligne.

Il existe bien entendu déjà des technologies de reconnaissance de caractères mais selon les protagonistes du projet FingerReader, aucune d’entre elles n’est capable de le faire en temps réel. Cette nouvelle technologie portable offre ainsi aux personnes malvoyantes de pouvoir lire et signer un contrat, lire un menu de restaurant ou tout autre document imprimé sur papier, en temps réel et sans appareillage lourd.

Pour le moment FingerReader est encore à l’état de prototype. La lecture réalisée par la voix de synthèse ressemble encore à celle du premier MAC lancé en 1984, elle est un peu saccadée, mais sa fluidité devrait être améliorée dans le futur. Pour simplifier l’usage, les chercheurs planchent également sur la connectivité de FingerReader avec les différents smartphones du marché et sur la possibilité de fonctionner avec les textes affichés sur tablettes et écrans tactiles.

Le potentiel de FingerReader ne se limite pas aux personnes malvoyantes. Cette technologie pourrait aussi servir à l’enseignement des langues aux enfants et à la traduction en temps réel de documents.

Source MIT Media Lab

Via HuffingtonPost

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Parvenir à cela par les modifications génétiques pose bien évidement des questions d’éthique. Des chercheurs du MIT ont eux choisi la voie de la robotique. Ils ont conçu le SRL (Supernumerary Robotic Limbs) en ce sens, comme une extension robotique du corps humain et totalement coordonnée avec ce dernier. Tel un exosquelette, le SRL permet ainsi à son utilisateur de réaliser des travaux physiques beaucoup plus facilement.

Le prototype de bras additionnels que vous pourrez voir dans la vidéo ci-dessous se présente sous la forme d’un sac à dos que l’utilisateur doit enfiler. Des capteurs positionnés sur les poignets de l’utilisateur détectent les mouvements de ses « vrais » bras, interprètent la tâche à réaliser et activent les bras robotiques pour assister l’utilisateur de manière simple et naturelle.

Source MIT

Via IEEE Spectrum

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La nouvelle technologie WiTrack du MIT va plus loin et offre la possibilité de suivre en 3D les mouvements d’une personne de manière précise à travers les murs. Ce système permet d’envisager des jeux vidéo encore plus immersif. Les joueurs pourraient se cacher derrière le canapé ou se déplacer librement dans les différentes pièces d’une maison qui deviendrait ainsi un grand terrain de jeux virtuel.

Au delà des jeux vidéo, WiTrack pourrait également trouver des applications dans l’assistance aux personnes âgées avec la détection automatique des chutes à domicile. Dans le domaine de la domotique, WiTrack pourrait, par exemple, permettre d’allumer ou d’éteindre la lumière de certaines pièces de l’autre bout de la maison, en faisant de simples gestes des bras.

Pour fonctionner, WiTrack nécessite l’installation de plusieurs émetteurs dans la maison. Le système utilise des signaux radio pour repérer les mouvements d’une personne à travers les murs et les meubles d’une maison. Selon ses inventeurs, WiTrack permettrait la localisation en trois dimensions d’une personne avec une précision de 10 à 20 centimètres, soit la taille d’une main.

Sources et crédits images : WiTrack

Via : MIT et Gizmag

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Le Tangible Media Group du MIT Media Lab, le groupe de recherche à l’initiative de ce projet, vient de mettre en ligne une nouvelle vidéo démontrant différentes applications de cette nouvelle technologie d’interface avec homme-machine.

Baptisée inFORM, cette interface, qui prend pour le moment l’apparence d’une « simple » table, peut reconstruire des formes en 3D et en temps réel en déplaçant verticalement des centaines de petits blocs.

Concrètement, inFORM pourrait dans le futur venir remplacer nos bon vieux clavier et souris pour certaines applications. Grâce à un système de contrôle par gestes Kinect, un utilisateur peut manipuler ou déplacer physiquement des objets à distance.

Parmi les applications possibles, il y a bien entendu la vidéoconférence. L’utilisateur à distance pourrait présenter des informations et interagir physiquement avec ces dernières en trois dimensions. Cela apporterait aux participants distants une plus grande présence lors des visioconférences.  inFORM pourrait également trouver un certain nombre d’applications dans le domaine de la conception 3D. Les designers, ou encore les architectes pourraient présenter physiquement leurs maquettes pour avoir un impact plus fort et les modeler en temps réel sans avoir à toucher leur souris.

N’espérez pas troquer votre clavier et vous offrir une telle technologie dès demain, inFORM est encore un prototype qui coûte plusieurs dizaines de milliers d’euros et dont l’étendue des applications potentielles reste à explorer.

Source : MIT Media Lab via Digital Trends

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Baptisée Morphing Table, cette nouvelle technologie reproduit en temps réel la forme de ce que l’on positionne sous un capteur Kinect.

Ce dernier permet de reconstruire les formes à l’identique en 3D en déplaçant plusieurs centaines de petits blocs mécaniques.

Dans la vidéo ci-dessous, on peut voir la table reproduire les mains d’un chercheur en temps réel. Cette nouvelle technologie pourrait permettre dans le futur de reproduire ou d’interagir avec des objet à distance.

Source : Creative Leadership via Gizmodo

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La nature est bien faite… Les éléments qui la composent sont capables de s’adapter et de se modifier dans le temps pour évoluer, se réparer et prolonger leur durée de vie. Prenez la technologie d’impression 3D et ajoutez une quatrième dimension représentée par le temps. C’est sur cette simple idée que repose l’impression 4D mais ses applications potentielles peuvent nous changer la vie dans de nombreux domaines tels que la biologie, la construction, l’aéronautique, l’automobile, la robotique, etc.

C’est lors d’une conférence TED que Skylar Tibbits, directeur de recherches au MIT Self Assembly Lab, a dévoilé l’impression 4D. Cette nouvelle technologie offre la possibilité à des objets imprimés en trois dimensions de changer et d’adapter leur géométrie durant leur cycle de vie suivant la façon dont ils sont initialement disposés.

Aujourd’hui ces matériaux intelligents réagissent lorsqu’ils entrent en contact avec l’eau mais dans le futur les chercheurs pensent pouvoir déclencher cette réaction par le son, les vibrations, la lumière ou encore le changement de température.

Grâce à cette nouvelle technologie les voiture pourront peut-être un jours adapter leur forme à la pluie pour mieux gérer l’évacuation de l’eau, les tuyaux pourraient se contracter et s’élargir par eux-même afin d’accélérer la vitesse du flux qui les traverse ou de s’adapter à la quantité d’eau qu’ils doivent acheminer, un bâtiment pourra adapter sa forme pour maximiser son exposition au soleil…

Sources Australian Popular Science et Usine Nouvelle

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LuminAR réinvente la lampe de bureau pour la faire évoluer vers un nouveau dispositif mêlant robotique, technologie de l’information et réalité augmentée. Cette lampe high-tech robotisée intègre une caméra et un pico-projecteur au bout de son bras articulé. Le système, qui peut être vissé dans une lampe standard comme n’importe quelle douille d’ampoule, est capable de projeter des informations directement sur le bureau.

Cette technologie est capable de reconnaître des objets et de détecter quand un doigt ou un stylet traverse l’image projetée, rendant ainsi possible de nombreuses interactions « tactiles » à l’instar de l’iPad. Le système LuminAR peut également être utilisé comme scanner de documents et il peut se connecter à Internet via Wi-Fi. Il est ainsi possible d’envoyer un email, de prendre la photo d’un document, de « décalquer » un dessin ou encore de manipuler des images en tapotant directement sur son bureau.

Utilisée en remplacement d’une simple ampoule de lampe de bureau ou avec son bras articulé, cette invention pourrait à l’avenir venir compléter ou remplacer l’écran d’ordinateur dans l’environnement de travail.

Source MIT Technology Review

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La caméra en question utilise un laser femtoseconde qui produit des impulsions ultra-courtes et qui permet de reproduire des images basse résolution en trois dimensions d’un objet caché qui se situe hors du champs de la caméra. Le système expérimental est littéralement capable de voir un objet dissimulé derrière un obstacle en utilisant les coins et recoins de la pièce.

En synthèse, le système fonctionne en tirant de rapides impulsions avec le laser femtoseconde sur un mur situé en face de l’objet caché. La lumière rebondit sur ce mur puis se disperse. Une partie de cette lumière dispersée va alors venir frapper l’objet caché avant de se disperser à nouveau. Encore une fois, une petite partie de cette lumière va rebondir sur le mur et retrouver le chemin vers les capteurs de la caméra.

Malgré la faible quantité de lumière réceptionnée par le capteur de la caméra du MIT à chaque impulsion, les rafales sont si rapides que la caméra peut prendre des mesures à une cadence de l’ordre de la picoseconde. En modifiant très légèrement l’angle de tir du laser à chaque impulsion, le système est capable de reconstruire, grâce à un algorithme, la géométrie en 3D de l’objet caché.

Cette nouvelle technologie pourrait à terme aider les automobiles intelligentes à voir dans les angles morts, aider les sauveteurs lorsqu’ils interviennent dans des zones sinistrées ou encore sécuriser les opérations militaires en permettant de voir les dangers dans une pièce avant même d’y pénétrer.

Source MIT

Via Popsci

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