L’avènement du numérique à la maison, dans les administrations ou dans les entreprises n’a pas mis un terme à l’utilisation de la bonne vieille feuille de papier. Une grande quantité de documents reste encore et toujours imprimée et conservée sur papier alors que la majeure partie de ces documents est mise à la poubelle après une seule et petite utilisation.

Tout ça n’est pas vraiment « développement durable » et c’est sans parler de la consommation phénoménale de cartouches d’encre nécessaires à l’impression de ces feuilles de papier.

Pour la fabrication de ce papier réinscriptible, les chimistes utilisent les propriétés chimiques d’une encre particulière. Un masque contenant le texte est placé sur ce papier réinscriptible. Exposées à la lumière ultraviolette, les parties non masquées du papier blanchissent, laissant ainsi le texte imprimé sous les parties recouvertes.

Crédit photo : YIN LAB, UC RIVERSIDE.

Pour effacer l’impression et recréer une feuille vierge, il faut ensuite exposer ce papier à une température d’environ 115°C.

Selon les chimistes, un document imprimé avec cette technologie reste lisible en haute résolution pendant plus de trois jours dans des conditions normales. C’est donc bien suffisant pour la lecture de journaux ou de rapports.

Toujours d’après les inventeurs, ce papier réinscriptible est facile à fabriquer, présente un faible coût de production, une faible toxicité et demande peu d’énergie.

Pour le moment, cette technologie permet de réaliser 20 cycles d’impression et de réinscription sans perte de résolution et de contraste. L’équipe de chercheurs vise maintenant de parvenir à 100 cycles.

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Malgré l’omniprésence des batteries embarquées dans les appareils électroniques mobiles de notre quotidien, la bonne vielle pile bâton reste toujours indispensable dans un bon nombre d’accessoires peu consommateurs d’énergie : télécommandes, radios portables, souris et claviers sans fil pour ordinateurs, stations météo, horloges, réveils-matin, lampes torches, etc. Bref, le petit bâtonnet AA ou AAA n’est pas encore tombé aux oubliettes.

Après de nombreuses années d’existence, difficile de croire qu’il est encore possible d’innover sur le secteur. C’était sans compter sur la pile Aquacell, une pile qui se charge complètement en cinq minutes et ce sans électricité, seulement avec de l’eau !

Son secret ? L’électrolyse. Pour activer Aquacell, il suffit de dévisser l’embout de la pile fabriqué en maïs recyclé et de la plonger cinq minutes dans un verre d’eau du robinet. Une réaction chimique va alors charger complètement la capacité énergétique de la pile. Il faut ensuite revisser l’embout et simplement sécher la pile avant de l’utiliser dans un appareil.

En réalité, cette technique n’est pas vraiment nouvelle. Il existe déjà un bon nombre de petits accessoires électroniques pour baroudeurs qui fonctionnent à l’eau.

Malheureusement, Aquacell n’est pas une pile magique. Elle est livrée « vide » sans énergie (0.0V) et s’active (c’est à dire se charge complètement) lorsqu’on la plonge dans l’eau pour la première fois. Après utilisation, cette pile ne peut pas être rechargée mais elle peut être recyclée.

D’après le fabricant, Aquacell est bien plus écologique que la pile alcaline traditionnelle. Elle contient beaucoup moins de produits toxiques et les matériaux utilisés sont beaucoup plus facilement recyclables.

De plus, à la différence des piles ordinaires qui peuvent être stockées neuves seulement quelques années car elles commencent à fuir, Aquacell peut être conservée quasiment indéfiniment sans être utilisée et ce sans altérer sa longévité car elle ne délivre de l’énergie qu’à partir du moment où elle a été plongée dans l’eau. Idéal pour la gestion des stock en magasin !

Vous l’aurez compris, il s’agit plus d’un coup marketing et d’une petite révolution des usages que d’une véritable innovation technique. La pile qui se recharge indéfiniment à l’eau n’existe pas encore… Ce ne serait par ailleurs pas vraiment rentable à terme pour le fabricant…

Déjà commercialisée en suisse, la pile Aquacell, qui veut bousculer nos habitudes, devrait être distribuée en France dans l’année au prix de 5 euros les quatre piles.

Source et crédits images : Aquacell Battery

Via Le Journal du Siècle

Merci à Cécile de Chatpristi pour l’info !

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Rassurez-vous, il s’agit d’un film d’anticipation. Le studio de design nippon Takram a conçu le système Hydrolemic, un système d’organes bioniques destinés à être implantés dans le corps humain. Ce système nous permettrait de ne consommer que 0,1 verre d’eau par jour. Pas de quoi étancher une grande soif !

Des gélules nous donneraient notre apport quotidien en nutriments essentiels. Un implant dans le nez permettrait de convertir l’humidité de l’air que nous respirons en eau. Un autre dispositif permettrait de recycler l’eau issue du système rénale et digestif. Un collier transformerait la chaleur du corps en électricité, le refroidissant ainsi, afin de ne pas perdre une goutte d’eau en transpirant…

Takram via Co.EXIST

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La pollution des mers et des océans par les hydrocarbures représente une menace très sérieuse pour la nature et sa faune qui ne sont pas armées pour lutter. Aucune solution « ultime » n’existe à ce jour.

On sait depuis quelques années que des bactéries sous-marines sont capables de se nourrir de pétrole en le dégradant. La contrepartie, c’est que ces bactéries consomment aussi de l’oxygène présent dans l’eau… Enfin, c’est sur cette découverte que semble s’être basé le concepteur du drone Bio-Cleaner Hsu Sean. Ce n’est pour le moment qu’une idée sortie de son imagination mais elle pourrait bien permettre un jour de limiter les dégâts causés par les rejets d’hydrocarbures en mer.

Le système Bio-Cleaner se compose de petits drones autonomes largués par hélicoptère au dessus des nappes de fioul. Des biocapteurs embarqués, permettent à ces drones de suivre les flux de pétrole en mer. Ils intègrent des capsules rechargeables qui libèrent ces fameuses bactéries chargées de dégrader le polluant. Les drones émettent aussi des signaux acoustiques visant à éloigner les animaux marins de la zone de nettoyage pendant tout le processus. Une fois terminé, les drones Bio-Cleaner sont récupérés pour être réutilisés.

Une bonne idée pour lutter contre les marées noires mais une question subsiste : que rejettent ces bactéries « mangeuses » de pétrole ?

Via YankoDesign

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Pourquoi dévisager le paysage avec des mâts de plusieurs dizaines de mètres quand on peut faire voler des turbines encore plus haut pour aller chercher des vents encore plus puissants. Pour développer cette nouvelle technologie éolienne, Altareos Energies a utilisé des technologies éprouvées issues de l’aérospatiale.

Un ballon gonflé d’hélium élève l’éolienne jusqu’à 300 mètres d’altitude. Les attaches la reliant au sol transmettent l’énergie vers une unité de stockage. Selon ses concepteurs, ce nouveau genre d’éolienne serait capable de générer deux fois la puissance d’une éolienne classique à mât. A noter, le décollage et l’atterrissage de l’éolienne est totalement automatisé et son diamètre est d’une dizaine de mètres. Pas facile à transporter…

Ces « éoliennes volantes » offrent à la fois mobilité et déploiement rapide. Idéal pour des opérations militaires ou les grands chantiers.

La vidéo ci-dessous montre un essai du prototype fonctionnel.

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Il sera peut-être bientôt raisonnable de s’en donner à coeur joie avec l’impression d’emails ou de documents brouillons à jeter après utilisation.

Le copieur de Toshiba utilise un toner (encre en poudre) particulier qui peut, grâce à la chaleur, effacer l’encre des textes imprimés avec cette technologie sur les feuilles de papier qui le traversent. Cela permet ainsi de réutiliser une feuille de papier jusqu’à 5 fois. De quoi économiser de grosses quantités de papier…

En réalité, cette technologie rend l’encre invisible et donne l’impression de l’avoir effacée mais en fait, les anciens textes imprimés sont toujours là et très légèrement visibles. A éviter donc pour les document confidentiels…

Le système peut également trier dans des bacs séparés, les feuilles réutilisables de celles qui ne le sont plus et numériser en temps réel les imprimés qu’il efface.

Cette nouvelle génération de « copieur-effaceurs écolos » pourrait voir le jour cette année mais aucun tarif n’est encore annoncé.

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Eclairer et chauffer votre maison, alimenter votre électroménager ou encore recharger votre voiture électrique grâce aux arbres de votre jardin… L’idée de SolarBotanic est plutôt séduisante.

Les énergies alternatives au pétrole et au nucléaire ont actuellement la cote pour réduire notre empreinte sur l’environnement et alléger nos factures. La quête de l’électricité verte est plus que jamais d’actualité.

En tête de peloton, trois technologies se détachent :

• Les panneaux solaires photovoltaïques qui convertissent la lumière du soleil en électricité
• Les panneaux solaires thermiques ou capteurs solaires qui transfèrent la chaleur des rayons du soleil à un fluide caloporteur
• Les éoliennes qui convertissent le vent en électricité

La firme SolarBotanic pense avoir mis au point un système révolutionnaire basé sur le biomimétisme : un arbre artificiel qui combine ces trois technologies.

Proche du concept d’arbres Treepods, qui eux filtrent le CO₂ de nos mégapoles, les arbres artificiels de SolarBotanic seraient capables d’alimenter une maison en électricité et de réduire considérablement la facture énergétique de l’habitat. En collectant l’énergie du soleil et l’énergie du vent, ces arbres représentent un moyen propre et écologique de répondre à la problématique énergétique actuelle.

Le secret des arbres artificiels de SolarBotanic repose dans ses feuilles appelées « Nanoleaves » (Nanofeuilles). Ces Nanoleaves sont en fait des mini-générateurs capables de convertir les rayons et  la chaleur du soleil ainsi que l’énergie éolienne en électricité.

De couleur verte, ces feuilles artificielles sont un peu moins efficaces pour collecter l’énergie solaire que les panneaux solaires conventionnels mais elles ont l’avantage d’être esthétiques et de ne pas dénaturer l’environnement. Par ailleurs, le vent qui traverse ce feuillage artificiel ou les gouttes de pluie qui tombent von faire osciller les Nanoleaves, les brindilles et les branches comme pour un arbre naturel. Ces feuilles artificielles vont alors collecter cette énergie cinétique pour la transformer en électricité. L’énergie produite par une seule Nanoleaf est négligeable mais quand des centaines de feuilles entrent en mouvement, cela devient significatif.

La gamme d’arbustes, de plantes, de haies ou encore d’arbres à feuilles larges de SolarBotanic peut générer de 2 000 à 7 000 KWh par an. L’électricité produite peut être stockée dans des batteries et/ou être transmise directement dans le circuit électrique de la maison pour alimenter l’éclairage, la télé, etc. A l’avenir, ces arbres artificiels pourront même filtrer l’air.

Si ces arbres voient le jour à un prix abordable, ils pourraient nous offrir bien d’autres avantages : barrière sonore, coupe vent, ombre…

Plus d’infos sur SolarBotanic

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Dans certaines régions du globe, les effets des changements climatiques et notamment le manque d’eau, entraînent des dommages catastrophiques et irréversibles sur les écosystèmes (recul de la faune, incendies, pertes records pour les agriculteurs…). Il existe déjà des technologies de récupération de l’eau dans l’atmosphère mais elles sont souvent complexes et très coûteuses à mettre en oeuvre. Ces technologies ne sont donc pas adaptées aux exploitations rurales.

Le concept low-tech de l’irrigation Airdrop propose une solution pleine d’ambition pour répondre au manque d’eau des exploitations agricoles en période de grande sécheresse. Les derniers résultats de recherche en matière de sécheresse montrent que la hausse globale des températures fait grimper les taux d’évaporation de l’eau du sol.

Le système innovant d’irrigation Airdrop s’efforce de proposer une solution à ce problème. L’humidité contenue dans l’air est « collectée » par des capteurs hors sol. Le dispositif va ensuite produire de la condensation qui va permettre d’irriguer les cultures en manque d’eau. Une turbine est chargée de faire circuler l’air extérieur à travers un réseau de tuyaux placé dans le sous-sol de l’exploitation. L’air dont le taux d’humidité atteint 100% va ainsi rapidement se refroidir, créer de la condensation et produire de l’eau qui va être stockée dans un réservoir souterrain. Cette eau va ensuite être pompée pour alimenter les racines des cultures grâce à un réseau d’arrosage de type goutte à goutte.

Le système est autonome en énergie grâce à un panneau solaire à la surface chargé de produire l’énergie nécessaire pour assurer l’alimentation électrique de tout le processus, de la transformation de l’humidité en eau jusqu’à l’irrigation des cultures. Le système Airdrop dispose également d’un écran LCD qui affiche les niveaux d’eau et de pression du réservoir ainsi que le niveau d’énergie stockée dans la batterie.

Grâce à ce prix, Edward Linacre remporte £10 000 et £10 000 supplémentaires sont versés à son université pour encourager l’innovation.

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L’idée n’est pas bête. Après tout, elle est toujours difficile à enlever, elle laisse toujours un peu de colle sur le fruit ou le légume et elle finit toujours à la poubelle.

Scott Amron s’est dit qu’en plus d’afficher la marque et le code barre, cette étiquette autocollante pourrait être utilisée pour nettoyer et enlever les restes de cire résistante à l’eau, de pesticides et de fongicides sur la peau du fruit. En d’autres termes, l’étiquette en cours de brevet Fruitwash se transforme/se dissout en savon bio quand elle est frottée avec de l’eau. Il n’y a donc aucune étiquette à décoller et à jeter. C’est une petite démarche écolo et pratique. Pour le moment, le concepteur de Fruitwash n’a pas indiqué les composants de Fruitwash.

Plus d’info sur l’étiquette Fruitwash

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Construit en 1886 à l’âge de la vapeur, le pont Victoria est le socle de la nouvelle station Blackfriars dont l’objectif est d’accueillir plus de passagers et d’améliorer le service de trains. D’ici mi 2012, son toit sera recouvert d’une nouvelle structure sur laquelle reposera plus de 6 000 m² de panneaux solaires photovoltaïques, soit le plus grand toit solaire de Londres.

En plus de collecter les eaux de pluie, cette station générera selon les estimations grâce à ses panneaux solaire, près de 900 000 kWh d’électricité permettant d’assouvir 50% des besoins en énergie de la station et de réduire les émissions de CO₂ de 511 tonnes par an.

Ce pont solaire est équipé par la société anglaise Solar Century et a été financé par le département des transports.

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