Installé confortablement dans son poste de pilotage, un spécialiste peut également réaliser une « téléopération » sur un patient situé à plusieurs milliers de kilomètres de lui. Cela permet de faciliter l’accès aux patients aux meilleurs spécialistes, de limiter la fatigue du praticien et de réduire les coûts liés aux déplacements.

Le robot est composé d’une caméra stéréoscopique et de bras mécaniques auxquels sont fixés les instruments de chirurgie nécessaires à l’intervention.

Grâce à sa précision, Da Vinci permet de mieux préserver l’intégrité physique du patient et réduit considérablement les durées d’hospitalisation et de convalescence.

Dans la vidéo ci-dessous, on voit le robot Da Vinci réaliser la suture, avec une grande précision, d’un grain de raisin qui a perdu une partie de sa peau.

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Cependant, ces smartphones que nous utilisons tous les jours et à tout moment ne servent plus à grand chose lorsque nous dormons. Leur puissance de calcul est alors inexploitée.

Le fabricant Samsung et l’Université de Vienne se sont associés pour créer Power Sleep, une application Android qui tente de tirer profit de la puissance de calcul des millions de smartphones en veille dans le monde. L’application mobile Power Sleep, permet aux utilisateurs de smartphones Android de faire don à la recherche scientifique de la puissance de calcul de leur mobile, pendant qu’ils sont endormis.

Power Sleep est assez simple à utiliser. Il suffit de paramétrer le réveil via cette application, de mettre le téléphone en charge tout en prenant soin de le laisser connecté au réseau Wi-Fi et d’aller tout simplement se coucher. Pendant votre sommeil, l’application va télécharger un paquet de données et utiliser le processeur de votre téléphone pour effectuer des traitements complexes dont la recherche scientifique a besoin pour progresser. Lorsque les calculs sont réalisés, le résultat est envoyé au serveur distant.

En fait, la puissance de calcul de votre smartphone va être employée à décrypter des séquences de protéines pour aider la recherche dans les domaines de la génétique, de la biochimie, de l’hérédité, de la biologie moléculaire ou encore pour aider la recherche contre le cancer ou la maladie d’Alzheimer. L’application permet aux utilisateurs de consulter des informations relatives aux projets de recherche en cours et de connaître le nombre d’heures pendant lesquelles ils ont contribué à la recherche.

Ces recherches nécessitent des essais qui demandent une gigantesque puissance de calcul. La mise en réseau des millions de smartphones sur le marché et de leur puissance cumulée de calcul permet non seulement d’aider les chercheurs, mais elle permet aussi à tout le monde d’y contribuer pendant notre sommeil et sans aucun effort.

Power Sleep est directement connecté au réseau BOINC de l’Université de Berkeley aux USA, qui relie déjà 60 000 ordinateurs à travers le monde.

Power Sleep est une initiative louable qui ne nécessite aucun investissement puisque l’application est disponible gratuitement sur l’App Store Android. Les concepteurs de l’application déclarent utiliser uniquement le processeur et ne jamais accéder aux données personnelles stockées dans le smartphone.

Source : Power Sleep

Via : Gizmag

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Evena, une société californienne spécialisée dans les technologies innovantes d’imagerie médicale, a mis au point des lunettes high-tech permettant aux infirmiers de voir en temps réel les veines des patients à travers leur peau.  Ils peuvent ainsi localiser précisément les veines et y accéder beaucoup plus facilement sans risque d’erreur.

Baptisées Evena Eyes-On^TM Glasses , ce dispositif portable peut être porté par dessus les lunettes correctrices de l’utilisateur. Les lunettes Evena Eyes-On embarquent une technologie d’imagerie multi-spectrale permettant de visualiser le système vasculaire d’une personne à travers sa peau. L’image captée peut également être transmise sans fil via Bluetooth, 3G ou Wi-Fi à du personnel situé à distance qui peut ainsi orienter l’utilisateur dans les situations les plus difficiles.

Source et crédits images : Evena Medical via Gizmag

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Après plus de 20 ans de R&D,  Second Sight a reçu l’approbation de la FDA, l’agence de santé américaine, pour traiter les personnes atteintes de rétinite pigmentaire avec sa technologie d’œil bionique baptisée « Argus II ».

Le système de prothèse rétinienne se compose d’une monture de lunettes équipée d’une caméra miniature. Le flux vidéo est transmis à petit ordinateur de poche qui va le traiter et transférer ces informations sans fil à un implant oculaire qui va à son tour stimuler les cellules de la rétine avec de petites impulsions électriques. Les cellules de l’œil vont ensuite les transmettre au nerf optique qui va envoyer ces informations au cerveau. Ce dernier va les interpréter et les percevoir sous formes d’informations lumineuses.

La vision qui en résulte n’est pas comparable à une vision normale. Les patients devront apprendre à interpréter cette nouvelle vue avec des motifs lumineux.

A ce jour l’œil bionique Argus II permettrait aux patients de visualiser des lettres de grande taille et de localiser des objets dans l’espace.

Le système Argus II, ayant déjà obtenu le marquage européen CE en 2011, est la seule prothèse rétinienne au monde a avoir obtenu l’approbation d’une administration de santé.

Source Second Sight via Popsci

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Baptisée Cheers, cette invention se compose de trois cubes lumineux à LED à mettre dans le verre. Les cubes clignotent en réaction à la musique ambiante, leur donnant ainsi un coté fun. Mais leur véritable fonction n’est pas là…

Chaque cube surveille le nombre de gorgées à l’aide d’un accéléromètre et mesure le temps passé à boire. Ils émettent chacun une lumière de couleur différente, faisant ainsi passer votre boisson du vert à l’orange puis au rouge. Cette dernière couleur indique qu’il est temps de ralentir un peu.

Si malgré ces alertes lumineuses vous continuez à boire trop ou trop vite, un transmetteur infrarouge permet d’envoyer un message à un ami proche désigné par l’intermédiaire d’une application mobile.

La commercialisation de Cheers n’était pas l’intention initiale de son inventeur. Cependant, face au succès rencontré par la vidéo de son concept (ci-dessous), il envisage de lever des fonds sur une plateforme de crowdfunding.

Une idée sympa pour consommer avec modération…

Via Popsci

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En mars 2011, un patient atteint d’une grave maladie avait besoin d’une greffe cardiaque mais ne pouvait en bénéficier du fait de sa maladie. Les deux chirurgiens proposent à ce patient de lui greffer un coeur artificiel capable d’assurer le rôle que le sien ne pouvait plus tenir.

Ce coeur artificiel, composé de deux turbines, assure un flux de sang en continu. Une fois greffé, on entend un simple sifflement à la place des battements cardiaques d’un vrai coeur. Testé préalablement sur des veaux, cette pompe macanique a prouvé que la vie était possible avec un flux sanguin continu. Une semaine après l’intervention, le patient revenait à une vie quasi normale mais il finira par décéder 5 semaines plus tard des suites de sa maladie incurable ayant touchée d’autres organes vitaux.

Jusqu’à cette expérience, la recherche s’orientait plutôt vers des appareil d’assistance circulatoire que vers la mise au point d’un véritable coeur artificiel. Le patient aura permis de faire avancer la médecine dans une nouvelle voie en montrant que la vie est possible sans battements cardiaques.

« Heart Stop Beating » est un petit film documentaire (en anglais) qui aborde l’avenir de la médecine sur le thème du coeur artificiel sans pouls en flux continu.

Via Popsci et GeekMedical

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Les recherches technologiques dans le monde de la médecine ont conduit au développement de nanobots, des robots microscopiques qui réaliseraient des tâches si minutieuses qu’aucun des meilleurs chirurgiens de la planète ou des traitements médicaux existants ne seraient en mesure de faire. Une fois injectés dans le sang, les nanobots auraient pour principale fonction la détection et la destruction des cellules cancéreuse, la collecte d’informations, l’élimination du cholestérol ou d’autres parasites ou encore l’administration de médicaments.

Le principal obstacle à leur développement ces dernières années à été la question sur leur moyen de se propulser dans la circulation sanguine.

Une équipe internationale de chercheurs de l’Université de Wollongong en Australie, de l’Université du Texas à Dallas, de l’Université de la Colombie-Britannique et de l’Université de Hanyang en Corée, ont développé une nouvelle technologie de muscle artificiel qui pourrait bien servir à la propulsion de ces nanorobots.

Ces muscles artificiels sont constitués de fils flexible de nanotubes de carbone qui, lorsqu’on qu’on les soumet à un courant électrique, se mettent à entrer en rotation jusqu’à 600 tours par minute. Lorsqu’on change ce courant électrique, ils se mettent à tourner en sens inverse. Cette technologie de muscle artificiel est un alternative moins coûteuse à la miniaturisation quasi impossible des moteurs actuels.

Encore une fois, les chercheurs ont utiliser le principe du biomimétisme, c’est à dire ce que la nature sait faire de mieux, pour mettre au point les muscles artificiels de ces nano-robots. Une fois sous tension, les fibres de carbone, enroulées ensemble de manière hélicoïdale pour former une sorte de queue, vont se  contracter et se tordre pour créer un mouvement de rotation en spirale tel un fouet, faisant ainsi avancer le nanobots (explications vidéo ci-dessous).

Source ACES

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Les cellules souches sont chargées de remplacer les anciennes cellules endommagées pour régénérer les tissus du corps humain. Cependant, la puissance régénératrice des tissus et des organes diminue avec l’avancement de l’âge. Lorsque ces cellules souches ne peuvent plus remplacer les autres cellules, les tissus se dégradent.

En mettant en évidence le fait que l’horloge biologique limite la division des cellules souches adultes à mesure du vieillissement, l’équipe du Buck Institute en partenariat avec le Georgia Institute of Technology, sont peut-être sur la voie de résoudre cette problématique. Ils ont, en effet, réussi à inverser le processus de vieillissement des cellules souches humaines adultes.

Cette découverte en matière de médecine régénératrice pourrait ouvrir la voie à des traitements guérissant de nombreuses maladies liées à l’âge. Les cellules souches sont capables de se  diviser pour remplacer d’autres cellules du corps ou des organes auxquels elles appartiennent. Si les scientifiques trouvent un moyen de conserver les cellules souches de l’adulte « jeunes », ils pourraient ainsi réparer les tissus endommagés par une crise cardiaque, une blessure, guérir l’ostéoporose, aider les os à se régénérer ou encore produire de l’insuline pour les patients atteints de diabète.

Pour parvenir à ce résultat, ils ont comparé l’ADN de cellules souches isolées dans le froid provenant de donneurs jeunes avec l’ADN d’autres cellules souches des mêmes donneurs qui avaient subi un processus de vieillissement accéléré en laboratoire. Ils ont ainsi montré que la partie endommagée de l’ADN des vieilles cellules est dû à l’activité de certaines parties du génome de la cellule. Les cellules âgées ne peuvent plus limiter cette activité causant des dommages alors que les cellules jeunes le peuvent. En supprimant cette activité, les scientifiques sont ainsi capable de renverser le processus de vieillissement des anciennes cellules. En réalité, ils sont capable de faire régresser ces cellules jusqu’à un stade de développement plus précoce.

Cela ouvre de belles perspectives mais l’histoire ne dit pas encore si les chercheurs ont trouvé la fontaine de jouvence et le perpétuel rajeunissement…

Pour en savoir plus : Buck Institude

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Suite aux tests effectués sur de pauvres petites souris, les scientifiques ont identifié des signaux, émis par ces fameuses cellules souches situées dans la couche graisseuse de la peau, nécessaires à la croissance des cheveux.

Les hommes dégarnis ont encore ces cellules dans les racines du follicule pileux. Cependant, ces dernières ont perdues leur capacité à faire redémarrer la pousse du cheveux. Les scientifiques savaient déjà que ces cellules avaient besoin de signaux pour faire croître les cheveux, mais jusqu’à présent, la source de ces signaux n’avait pas été identifiée.

Si les chercheurs parviennent à faire communiquer ces cellules avec les cellules situées à la base du follicules pileux, ils seront peut-être en mesure de faire pousser des cheveux sur un crâne chauve.

Affaire à suivre…

Source Yale

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C’est une première mondiale. Des globules rouges de culture ont pour la première fois été injectés à l’homme.  L’équipe de chercheurs français du Professeur Douay de l’hôpital Saint-Antoine est parvenue à fabriquer des globules rouges humains à partir de cellules souches et à les transfuser avec succès au donneur.

En France, près de 500 000 personnes sont transfusées chaque année et 9 000 poches de sang sont nécessaires par jours. C’est une nouvelle étape franchie dans la recherche de substituts du sang mais elle ne remplacera pas le don du sang qui reste toujours indispensable. Cette nouvelle technique nécessite des installations lourdes et se révèle très coûteuse pour produire du sang artificiel en grande quantité. Ce sang produit en laboratoire sera utilisé en priorité par des receveurs aux groupes sanguins rares.

Par le passé, d’autres approches pour la fabrication de sang artificiel ont échouées. Pour réaliser cette prouesse médicale chez l’homme, l’équipe du Docteur Douay a prélevé des cellules souches de moelle osseuse d’un donneur adulte, les a cultivées durant trois semaines pour obtenir 100 milliards de globules rouges qui ont été réinjectés dans l’organisme du même donneur. Ces cellules artificielles ont survécu de la même manière que des globules rouges naturels. « The proof of concept » est ainsi établi et il s’agit maintenant d’industrialiser le processus de fabrication.

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