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Les chimistes de l’université de Californie Riverside ont créé un nouveau type de papier réinscriptible pouvant être effacé et réutilisé plusieurs fois. A ne pas confondre avec des affichages électroniques. Ici, on imprime vraiment, puis on efface, puis on réimprime, etc… !

L’avènement du numérique à la maison, dans les administrations ou dans les entreprises n’a pas mis un terme à l’utilisation de la bonne vieille feuille de papier. Une grande quantité de documents reste encore et toujours imprimée et conservée sur papier alors que la majeure partie de ces documents est mise à la poubelle après une seule et petite utilisation.

Tout ça n’est pas vraiment « développement durable » et c’est sans parler de la consommation phénoménale de cartouches d’encre nécessaires à l’impression de ces feuilles de papier.

Pour la fabrication de ce papier réinscriptible, les chimistes utilisent les propriétés chimiques d’une encre particulière. Un masque contenant le texte est placé sur ce papier réinscriptible. Exposées à la lumière ultraviolette, les parties non masquées du papier blanchissent, laissant ainsi le texte imprimé sous les parties recouvertes.

Crédit photo : YIN LAB, UC RIVERSIDE.

Pour effacer l’impression et recréer une feuille vierge, il faut ensuite exposer ce papier à une température d’environ 115°C.

Selon les chimistes, un document imprimé avec cette technologie reste lisible en haute résolution pendant plus de trois jours dans des conditions normales. C’est donc bien suffisant pour la lecture de journaux ou de rapports.

Toujours d’après les inventeurs, ce papier réinscriptible est facile à fabriquer, présente un faible coût de production, une faible toxicité et demande peu d’énergie.

Pour le moment, cette technologie permet de réaliser 20 cycles d’impression et de réinscription sans perte de résolution et de contraste. L’équipe de chercheurs vise maintenant de parvenir à 100 cycles.

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